Miet Smet

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Miet Smet
Fonctions
Suppléante de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe
Belgique
-
Sénatrice
-
Députée européenne
5e législature du Parlement européen
Collège néerlandophone
Christen-Democratisch en Vlaams
-
Sénatrice
mai -
Députée flamande
Députée
Biographie
Naissance
Nationalité
Activité
Père
Albert Smet (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Autres informations
Parti politique
Membre de
Distinctions
Archives conservées par
Archiefcentrum voor Vrouwengeschiedenis[1]
KADOC Documentatie- en Onderzoekscentrum voor religie, cultuur en samenleving (d)[2]Voir et modifier les données sur Wikidata

Maria Bertha Petrus (Miet) Smet, née à Saint-Nicolas, le , est une femme politique belge flamande du parti chrétien démocrate flamand.

Biographie[modifier | modifier le code]

Elle est la fille du sénateur belge Albert Smet. Le elle épouse l'ancien Premier ministre Wilfried Martens.

Miet Smet soutient une politique d'égalité entre les femmes et les hommes[3]. En 1983, elle préside la Commission du travail des femmes et s'intéresse à la question du harcèlement sexuel[4]. Elle écrit régulièrement dans le magazine féministe Lilith.

En 1986, Miet Smet, alors secrétaire d'État à l'Émancipation sociale, fonde le Conseil de l'émancipation sociale, un organe consultatif réunissant des associations, syndicats, partis politiques et des commissions féminines ministérielles[4]. Elle lance la campagne de sensibilisation « Sex collègue ? Ex collègue » contre le harcèlement sexuel. Elle met en avant ce thème auprès de la Communauté économique européenne qui, en 1991, fournit un Code de bonne pratique aux États membres pour que ceux-ci mettent en place des mesures de prévention[4]. Miet Smet commande de nombreux travaux féministes, encourageant ainsi la recherche sur différents thèmes et créant des outils pour la recherche historique.

En tant que ministre de l'Emploi et du Travail chargée de l'Égalité des chances, elle oriente son travail sur les thèmes des violences contre les femmes et aux enfants, l'intégration des femmes dans le travail, la vie socio-économique et dans tous les niveaux de prise de décision. En 1991, elle organise la première conférence des ministres européens sur la violence physique et sexuelle à l'encontre des femmes et des enfants[4]. En 1994, elle est à l'initiative de la loi des quotas avec le ministre Louis Tobback[4].

Miet Smet souhaite également redonner une impulsion aux associations féministes. Cela passe notamment par des subventions et par la création, en 1995, de l'asbl Amazone à Saint-Josse-ten-Noode (Bruxelles), un centre fédéral qui favorise la rencontre entre les organisations actives pour l'égalité de genre[5]. Elle est également à l'initiative de la création du CARHIF (Centre d'archives et de recherches pour l'histoire des femmes).

Honneurs[modifier | modifier le code]

Carrière politique[modifier | modifier le code]

  • 1978-1995 : Membre du Parlement fédéral belge pour le CVP (Chambre, puis Sénat)
  • 1985-1992 : Secrétaire d'État fédérale pour l'Environnement et l'Émancipation sociale
  • 1992-1999 : Ministre fédérale de l'Emploi et du Travail, chargée de l'égalité des chances hommes-femmes
  • 1999-2004 : Membre du Parlement européen
  • 2004-2009 : Députée flamande
  • 2007-2009 : Sénatrice de Communauté

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « http://www.archiefbank.be/dlnk/AE_6484 » (consulté le )
  2. « http://www.archiefbank.be/dlnk/AE_1760 »
  3. Romy Cockx, Miet Smet. Trois décennies de politique d’égalité des chances, Bruxelles, Institut pour l'égalité des femmes et des hommes, , 146 p. (lire en ligne)
  4. a b c d et e Eliane Gubin, Catherine Jacques, Encyclopédie d'histoire des femmes. Belgique XIXe – XXe siècles, Bruxelles, Racine
  5. « Faits & chiffres »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur rosavzw.be (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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